Paris, 20 décembre
« Allô Maman ! Tu as pu retirer l’argent ? Désolé de ne pas avoir pu en envoyer plus. Avec les frais d’envoi et les frais de change, ça faisait beaucoup trop cher. Malick vient à Alger la semaine prochaine. Il te remettra le reste en main propre pour préparer le réveillon. »
Bruxelles, le 15 août
« Vous êtes sûr que vous voulez vraiment envoyer de l’argent au Mali ? Vous connaissez le destinataire ? A moins que ce ne soit un proche ou quelqu’un que vous connaissez vraiment, on ne pourra malheureusement pas procéder à l’envoi. »
Dakar, le 5 mars
« Désolé pour le retard de loyer, Monsieur Thiam. Je vous règle dès que je reçois le paiement de mon client en France. Le virement est en cours depuis une semaine. Je ne sais pas pourquoi cela prend autant de temps ! »
Chacune de ces situations est tirée d’une histoire vécue. Chacune d’elles reflète les multiples difficultés auxquelles font face chaque jour des millions de personnes dans le cadre de transactions financières à destination de l’Afrique. Un paradoxe assez troublant quand on sait que les flux d’envois de fonds vers le continent n’ont jamais été aussi élevés qu’au cours de ces dernières années.
Mais plutôt que de se contenter de crier à l’injustice tout en la subissant, chez Moneco, nous avons fait un diagnostic et développé DES SOLUTIONS !
Envois de fonds vers l’Afrique : des coûts excessifs
Les derniers rapports de la Banque Mondiale sur les remises migratoires parlent d’eux-mêmes. Au cours des trois dernières années, les montants envoyés par les diasporas vers leurs pays d’origine ont atteint des niveaux records. Et cela, en dépit du contexte de crise économique générale et du ralentissement dû à la pandémie de COVID-19.
Pour le compte de l’année 2022, le montant total des envois de fonds vers les pays à revenu faible et intermédiaire est estimé à 626 milliards $, marquant une nouvelle augmentation d’environ 5 % après le rebond record post-COVID de 8,6% observé en 2021.
Contribuant à cette tendance, les envois de fonds vers l’Afrique Sub-saharienne comptent pour 53 milliards $. Les pays du Maghreb sont, eux aussi, concernés par cette croissance.
Au total, ce sont ainsi plus de 90 milliards $ qui ont été envoyés sur le continent Africain en 2020.
Jusque-là, tout va bien…
Cependant, les mêmes rapport dévoilent aussi un problème majeur : l’inégalité des coûts d’envoi. Et, sans grande surprise, avec une moyenne de plus de 7,8% sur 200 €, c’est vers l’Afrique subsaharienne qu’il est le plus coûteux d’envoyer de l’argent !
Rendez-vous compte ! Pour faire parvenir l’équivalent de 200 € à un proche au Sénégal, en Côte d’Ivoire ou encore au Bénin, il faudrait donc dépenser en moyenne 15,6 €, voire plus en fonction du service choisi ! C’est E-NOR-ME !
Des circuits d’envoi souvent complexes
L’Afrique n’est pas la région du monde vers laquelle est envoyée le plus d’argent en provenance des remises migratoires ; enfin pas encore ! Car, à bien y regarder, les choses pourraient être totalement différentes si envoyer de l’argent vers ces destinations ne coûtait pas aussi cher, mais aussi si cela n’était pas aussi compliqué.
En effet, en plus d’être très onéreux, les envois de fonds depuis l’Europe vers l’Afrique (Maghreb et Afrique Subsaharienne) peuvent être très fastidieux, même en 2022 !
L’arrivée de nouveaux acteurs sur ce marché offre certes un choix plus étendu, mais les modèles et solutions proposés jusque-là étant tous quasi-identiques, le jeu de la concurrence n’est que peu bénéfique aux utilisateurs finaux.
Souvent blasés par des restrictions (à l’image du récit en début de texte), des procédures à rallonge, et par des coûts de transferts exorbitants, de nombreux expéditeurs s’orientent malheureusement vers des circuits informels.
Résultat : les flux formels d’envoi d’argent vers la région sont limités et les opérateurs de transferts d’argent présents sur le marché maintiennent des frais trop élevés !
Cela ne peut plus durer !
L’accès au système bancaire pour les résidents africains en Europe, un autre casse-tête
Pour ceux qui font le choix de poursuivre leurs études ou leur parcours professionnel en Europe, un autre problème majeur se pose généralement à leur arrivée : l’ouverture d’un compte bancaire.
En France, comme dans le reste de l’UE d’ailleurs, l’accès à un compte bancaire est un droit reconnu par la loi. En principe, cela devrait donc être une simple formalité. Malheureusement, dans la pratique, ce n’est que rarement le cas.
De nombreux étudiants, pourtant munis des justificatifs exigibles (pièce d’identité, justificatif de domicile et attestation de scolarité) font face au refus de plusieurs institutions bancaires ou sont embarqués dans d’interminables procédures avec des demandes fallacieuses de justificatifs.
Cette injustice –appelons les choses par leur nom- conduit beaucoup de jeunes étudiants immigrés dans une situation précaire. En effet, sans un compte bancaire, difficile de percevoir ses premiers revenus (jobs d’été, bourses, stages, etc.), de se faire rembourser ses frais de santé ou encore de régler ses factures (loyer, téléphone, électricité) et ses abonnements (transports et internet).
Mais comment y remédier ?
Moneco, pour abattre les frontières à l’argent entre l’Europe et l’Afrique
Face à ces différentes injustices et aux défis qu’ils soulèvent, Bilal, Shams et Jimmy, tous trois issus de la diaspora africaine, ont fait le choix d’apporter de nouvelles solutions pratiques rassemblées au sein d’une application financière : Moneco !
Conçue et développée par la diaspora pour la diaspora, Moneco propose une nouvelle approche plus équitable, plus fluide et plus accessible des transactions financières entre l’Europe et les pays africains, à travers plusieurs services et fonctionnalités :
Une solution de transfert d’argent instantané réellement conçue pour les utilisateurs
Les solutions de transfert d’argent vers l’Afrique proposées aujourd’hui sont à la fois trop chères, trop limitées et trop contraignantes.
Alors, chez Moneco, nous avons choisi de développer une solution proposant les frais les moins élevés du marché ! Mais pas que…
Notre application vous permet également d’effectuer vos transactions en toute simplicité grâce à nos nombreux partenaires. Vous pouvez ainsi envoyer de l’argent à vos proches dans de nombreux pays africains, en quelques clics, et le tout sans quitter le confort de votre canapé. De leur côté, vos bénéficiaires reçoivent les fonds instantanément via le support le plus pratique pour eux: espèces, mobile money ou virement bancaire.
Avec nous, vous allez aimer envoyer de l’argent en Afrique !
Un compte bancaire en Europe, simple et facile
Et si vous pouviez ouvrir votre compte bancaire européen avant même de voyager ? Impossible ? Plus maintenant, grâce à Moneco !
Parce que nous considérons que personne ne devrait être empêché de jouir de ses droits légaux, nous offrons la possibilité aux étudiants et travailleurs qui s’expatrient en Europe, la possibilité d’ouvrir un compte bancaire en ligne avant leur arrivée en France.
Développée en partenariat avec plusieurs acteurs reconnus de la fintech, cette solution s’adresse tout particulièrement aux nombreux étudiants africains qui partent chaque année poursuivre leur cursus après une inscription en règle dans les universités françaises, mais aussi à toutes les personnes qui font le choix de poursuivre leur carrière professionnelle en France.
Pour eux, finies les tracasseries ! Une copie du passeport et du visa suffit désormais pour obtenir un compte courant avec un IBAN européen, ainsi qu’une carte de paiement pour gérer leurs finances de façon optimale, une fois en France.
Moneco : une vraie application financière pour la diaspora avec des services innovants
Mais l’intérêt d’ouvrir un compte bancaire chez Moneco ne se limite pas qu’aux services bancaires classiques. Pour nos co-fondateurs, il est en effet important d’apporter une réelle plus-value à toute une catégorie d’utilisateurs souvent stigmatisés. Pour cela, plusieurs solutions novatrices sont associées à notre application :
Des tontines en ligne
Moneco est la première application financière en Europe à proposer une tontine digitale qui fonctionne vraiment et qui est autorisée par la réglementation en vigueur.
Véritables leviers de développement communautaires en Afrique, les cercles d’épargne, également connus sous le nom de tontines (mais aussi daret, susu, ajo, ou encore rosca selon la région) sont une solution d’épargne et de financement présentant de nombreux avantages. Les rendre accessibles directement depuis un smartphone, tout en garantissant la sécurité des fonds était donc essentiel pour nous. Avec Moneco, c’est chose faite !
Une bouée de secours pour les overseas workers
Upwork, Freelancer.com, Codeur… Ces dernières années, le travail à distance a connu une véritable explosion. En Afrique, cette croissance fulgurante de l’offre en télétravail a fait naître toute une économie, dont les principaux acteurs sont de jeunes freelances aux multiples compétences.
Pour ces derniers, percevoir leur rémunération est souvent un véritable chemin de croix en raison de leur situation géographique et des problèmes déjà évoqués ci-dessus.
Pour tous ces remote workers, Moneco est désormais la solution idéale pour recevoir facilement leurs gains et les utiliser rapidement, directement en Euros ou en devises locales. C’est également pour eux le moyen de se prémunir des taux d’inflation fulgurants et des variations de taux de change qui pourraient impacter leurs revenus finaux.
Et de nombreux autres services à venir
Chez Moneco, notre ambition est réellement d’abattre toutes les frontières financières entre l’Europe et l’Afrique. Dans cette optique, nous ambitionnons de proposer à terme, un compte bancaire unique en son genre dont nos utilisateurs pourront se servir aussi bien en Europe qu’en Afrique pour effectuer leurs différentes transactions.
Imaginez un monde dans lequel vous pouvez recevoir et utiliser librement votre argent en Europe comme en Afrique, sans frais excessifs et sans tracasserie. C’est ça Moneco !